Utopia/fr: Difference between revisions

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More y décrit une société idéale où tous les biens sont détenus en commun et où la nourriture est distribuée dans des marchés publics et des réfectoires communs. Avec sa condamnation radicale de la propriété privée, l'"Utopie" a influencé les premiers penseurs socialistes. Karl Kautsky, théoricien socialiste allemand, voyait dans ''Utopia'' "une vision de la société socialiste de l'avenir"<ref>John Anthony Scott, Introduction to ''Utopia'', trans. Peter K. Marshall (New York : Washington Square Press, 1965), p. xvii.</ref> et salua More comme le père de la révolution bolchevique.   
More y décrit une société idéale où tous les biens sont détenus en commun et où la nourriture est distribuée dans des marchés publics et des réfectoires communs. Avec sa condamnation radicale de la propriété privée, l'"Utopie" a influencé les premiers penseurs socialistes. Karl Kautsky, théoricien socialiste allemand, voyait dans ''Utopia'' "une vision de la société socialiste de l'avenir"<ref>John Anthony Scott, Introduction to ''Utopia'', trans. Peter K. Marshall (New York : Washington Square Press, 1965), p. xvii.</ref> et salua More comme le père de la révolution bolchevique.   


Yet More’s Utopian society and Soviet communism have striking differences. For instance, in ''Utopia'', citizenship was dependent upon the belief in a just God who rewards or punishes in an afterlife.  
Pourtant, la société utopique de More et le communisme soviétique présentent des différences frappantes. Par exemple, dans ''Utopia'', la citoyenneté dépend de la croyance en un Dieu juste qui récompense ou punit dans l'au-delà.  


Professor John Anthony Scott says that More’s “views on communism and private property have been explained as an expression of the medieval monastic ideal, in which Christian men and women took vows of poverty and chastity, shared all things in common, and devoted themselves through prayer and good works to the service of the poor and the sick.”<ref>Ibid., pp. xvii–xviii.</ref>
Professor John Anthony Scott says that More’s “views on communism and private property have been explained as an expression of the medieval monastic ideal, in which Christian men and women took vows of poverty and chastity, shared all things in common, and devoted themselves through prayer and good works to the service of the poor and the sick.”<ref>Ibid., pp. xvii–xviii.</ref>

Revision as of 13:51, 25 July 2025

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Illustration de la page de titre de l'"Utopie", première édition (1516)

L'"Utopie" est la principale œuvre littéraire de Sir Thomas More (1478-1535), publiée en 1516, un exposé plein d'esprit de la superficialité de la vie anglaise et des vices flagrants de la loi anglaise.

Thèmes

Dans son chef-d'œuvre, More s'interroge sur la meilleure forme de gouvernement. Il décrit une île imaginaire, l'Utopie (qui signifie "pas de lieu"), où les gens vivent selon les règles de la raison, sans pauvreté, sans crime et sans injustice. Il s'agit d'une tentative de dépeindre une société idéale, où les voisins vivent en harmonie les uns avec les autres et où les nations sont d'un seul accord, non pas sous la contrainte d'une loi créée par l'homme, mais sous la baguette de la grâce, la sainte volonté du Très-Haut.

Influence

L'"Utopie", c'est beaucoup de choses pour beaucoup de gens. Les historiens y ont vu un plan de l'impérialisme britannique, les humanistes un manifeste pour une réforme totale de la renaissance chrétienne, et les critiques littéraires l'œuvre d'un intellectuel sans engagement.

More y décrit une société idéale où tous les biens sont détenus en commun et où la nourriture est distribuée dans des marchés publics et des réfectoires communs. Avec sa condamnation radicale de la propriété privée, l'"Utopie" a influencé les premiers penseurs socialistes. Karl Kautsky, théoricien socialiste allemand, voyait dans Utopia "une vision de la société socialiste de l'avenir"[1] et salua More comme le père de la révolution bolchevique.

Pourtant, la société utopique de More et le communisme soviétique présentent des différences frappantes. Par exemple, dans Utopia, la citoyenneté dépend de la croyance en un Dieu juste qui récompense ou punit dans l'au-delà.

Professor John Anthony Scott says that More’s “views on communism and private property have been explained as an expression of the medieval monastic ideal, in which Christian men and women took vows of poverty and chastity, shared all things in common, and devoted themselves through prayer and good works to the service of the poor and the sick.”[2]

See also

Thomas More

Sources

Pearls of Wisdom, vol. 25, no. 56.

El Morya, The Chela and the Path: Keys to Soul Mastery in the Aquarian Age

Elizabeth Clare Prophet, Saint Germain On Prophecy, book 2, chapter 17.

  1. John Anthony Scott, Introduction to Utopia, trans. Peter K. Marshall (New York : Washington Square Press, 1965), p. xvii.
  2. Ibid., pp. xvii–xviii.