Five Dhyani Buddhas/fr: Difference between revisions

From TSL Encyclopedia
(Created page with "Le nom ''Ratnasambhava'' signifie « celui qui est né d'un joyau » ou « origine des joyaux ». Les trois joyaux sont le Bouddha, le Dharma et le Sangha. Le Bouddha est l'Éveillé, le gourou, le centre de la roue de la Loi. Le Dharma est l'enseignement, ou la Loi. Le Sangha est la communauté.")
(Created page with "Ratnasambhava transforme le poison de l'orgueil (orgueil spirituel, intellectuel et humain) en Sagesse de l'Égalité. Les bouddhistes tibétains enseignent qu'avec la Sagesse de l'Égalité, on voit toutes choses avec une impartialité divine et on reconnaît l'égalité divine de tous les êtres. On voit tous les êtres et le Bouddha comme ayant la même nature.")
Tags: Mobile edit Mobile web edit
Line 72: Line 72:
Le nom ''Ratnasambhava'' signifie « celui qui est né d'un joyau » ou « origine des joyaux ». Les trois joyaux sont le Bouddha, le Dharma et le Sangha. Le Bouddha est l'Éveillé, le gourou, le centre de la roue de la Loi. Le Dharma est l'enseignement, ou la Loi. Le Sangha est la communauté.
Le nom ''Ratnasambhava'' signifie « celui qui est né d'un joyau » ou « origine des joyaux ». Les trois joyaux sont le Bouddha, le Dharma et le Sangha. Le Bouddha est l'Éveillé, le gourou, le centre de la roue de la Loi. Le Dharma est l'enseignement, ou la Loi. Le Sangha est la communauté.


<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
Ratnasambhava transforme le poison de l'orgueil (orgueil spirituel, intellectuel et humain) en Sagesse de l'Égalité. Les bouddhistes tibétains enseignent qu'avec la Sagesse de l'Égalité, on voit toutes choses avec une impartialité divine et on reconnaît l'égalité divine de tous les êtres. On voit tous les êtres et le Bouddha comme ayant la même nature.
Ratnasambhava transmutes the poison of pride (spiritual, intellectual and human pride) into the Wisdom of Equality. Tibetan Buddhists teach that with the Wisdom of Equality one sees all things with divine impartiality and recognizes the divine equality of all beings. One sees all beings and the Buddha as having the same nature.
</div>


<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">
<div lang="en" dir="ltr" class="mw-content-ltr">

Revision as of 08:52, 24 November 2025

Other languages:
Le mandala des cinq bouddhas Dhyani

Les cinq bouddhas de méditation sont Vairocana, Akshobhya, Ratnasambhava, Amitābha et Amoghasiddhi. Les bouddhistes tibétains croient que l'Adi-Bouddha, l'être primordial et suprême, a créé les bouddhas de méditation par ses pouvoirs méditatifs.

Les cinq bouddhas Dhyani sont des bouddhas célestes visualisés pendant la méditation. Le mot Dhyani vient du sanskrit « dhyana », qui signifie « méditation ». Les bouddhas Dhyani sont également appelés Jinas (« vainqueurs » ou « conquérants ») et sont considérés comme de grands guérisseurs de l'esprit et de l'âme. Ce ne sont pas des personnages historiques comme Gautama Bouddha, mais des êtres transcendants qui symbolisent les principes ou les forces divines universelles. Ils représentent divers aspects de la conscience éclairée et sont des guides vers la transformation spirituelle. Les pouvoirs méditatifs sont également des pouvoirs des rayons secrets, et les Bouddhas Dhyani détiennent les clés de la maîtrise des cinq rayons secrets.

Attributs

Chaque Bouddha Dhyani est associé à certains attributs et symboles. Chacun incarne l'une des cinq sagesses, qui sont l'antidote aux cinq poisons mortels qui constituent un danger ultime pour le progrès spirituel de l'homme et le maintiennent lié à l'existence mondaine. Les bouddhistes enseignent que les Dhyani Bouddhas sont capables de transmuter les cinq poisons en leurs sagesses transcendantes. Le Livre tibétain des morts recommande au dévot de méditer sur les Dhyani Bouddhas afin que leurs sagesses remplacent les forces négatives qu'il a laissées s'installer en lui.

Chaque Bouddha règne sur l'une des directions de l'espace et l'un des royaumes cosmiques de l'éther, de l'eau, de la terre, du feu et de l'air. Les Bouddhas Dhyani personnifient également les cinq skandhas, composants qui constituent l'existence cosmique ainsi que la personnalité humaine. Ces composants sont la conscience, la forme, le sentiment, la perception et la volonté.

De plus, chaque Bouddha Dhyani est associé à une couleur spécifique, un mudra (geste de la main), un animal symbolique soutenant son trône, un symbole sacré et un bija (syllabe-germe). Le bija représente l'essence du Bouddha Dhyani. Il peut être utilisé avec la syllabe sacrée Om et le nom du Bouddha pour créer un mantra, une série de syllabes mystiques à la signification ésotérique. Dans l'hindouisme et le bouddhisme, les disciples récitent des mantras pour invoquer la puissance et la présence d'un être divin. Dans certaines traditions, les dévots utilisent les mantras en méditation pour s'unir à la divinité invoquée.

« En répétant le mantra et en adoptant le mudra d'un Bouddha quelconque », écrit le moine et enseignant bouddhiste Sangharakshita, « on peut non seulement se mettre en correspondance ou en alignement avec l'ordre particulier de la réalité qu'il personnifie, mais aussi être imprégné de son pouvoir transcendantal. » [1]

Le mandala des cinq bouddhas Dhyani

Les bouddhistes représentent souvent les bouddhas Dhyani dans un mandala. Mandala est un mot sanskrit qui signifie « cercle », traduit dans les textes tibétains par « centre » ou « ce qui entoure ». Certains disent que ce mot dérive de manda, qui signifie « essence ». Le mandala, en tant que cercle, symbolise la totalité, la complétude et la perfection de la bouddhéité. Le mandala est également un « cercle d'amis », un rassemblement de bouddhas. Traditionnellement, les mandalas sont peints sur des thangkas (rouleaux peints encadrés de soie), dessinés avec du sable coloré, représentés par des tas de riz ou construits en trois dimensions, souvent en métal coulé. Un Bouddha Dhyani est placé au centre ainsi qu'à chacun des points cardinaux du mandala.

A mandala is a sacred, consecrated space where no obstacles, impurities or distracting influences exist. Buddhists use mandalas to aid them in meditation and visualization. “All mandalas,” writes Tibetologist Detlef Lauf, “originate from the seed-syllables, or bija-mantras, of the deities. During meditation upon these mantras, an elemental radiance of light develops, from which comes the image of the Buddhas.... The whole external mandala is a model of that spiritual pattern which the meditating individual sees within himself and which he must endeavour to experience in his own consciousness.”[2]

Vairochana (Tibet, XVIe-XVIIe siècles)

Vairochana

Le nom Vairochana signifie « Celui qui est comme le soleil » ou « Celui qui rayonne ». Vairochana représente soit l'intégration, soit l'origine des bouddhas Dhyani. Sa sagesse est la sagesse du Dharmadhatu. Le Dharmadhatu est le royaume de la vérité, dans lequel toutes choses existent telles qu'elles sont réellement. La sagesse de Vairochana est également appelée la Sagesse omniprésente du Dharmakaya, le corps de la Loi, ou la nature bouddhique absolue. Elle représente également le corps causal autour de la Présence JE SUIS dans le Tableau de votre Moi divin.

La sagesse transcendante de Vairochana révèle le royaume de la réalité suprême et triomphe du poison de l'ignorance, ou de l'illusion. Sa sagesse est considérée comme l'origine, ou la somme, de toutes les sagesses des Dhyani Buddhas.

Vairochana est généralement situé au centre des mandalas des bouddhas Dhyani. Selon certains textes, il est positionné à l'est. Sa couleur est le blanc (ou le bleu), symbolisant une conscience pure. Il règne sur l'élément éther et incarne le skandha de la conscience. Dans certains systèmes, il est associé au skandha de la forme.

Son symbole est le dharmachakra, la roue de l'enseignement, ou la roue de la Loi. Il représente l'enseignement du Bouddha. Ses huit rayons symbolisent le Noble Octuple Sentier, que Gautama a révélé dans son premier sermon après son illumination. Le trône de lotus de Vairochana est soutenu par le lion, symbole de courage, d'audace et d'un esprit enthousiaste et progressiste.

Son mudra est le dharmachakra mudra, le geste consistant à faire tourner la roue de l'enseignement. Parce qu'il incarne la sagesse de tous les bouddhas, le bija de Vairochana est le son universel Om. Son mantra est Om Vairochana Om.

Vairochana est récemment devenu le huitième membre du Conseil karmique, un groupe de superviseurs spirituels qui jugent le karma pour les évolutions de ce système de mondes. Il a expliqué son rôle spécifique au sein du Conseil karmique, qui lui a été conféré par dispense de tous les Bouddhas :

Mon rôle sera d'aider ceux qui ont la lumière, qui sont sincères, mais qui se sont égarés du chemin de la Réalité, considérant que leur karma était trop lourd à porter... J'enseignerai à tous ceux qui s'adresseront à moi ce qu'ils doivent savoir pour parvenir jusqu'à la Maison.

J'enseignerais à un certain niveau d'âmes qui, avec mon soutien et celui de nous tous, auront la possibilité de réussir, alors que sans ce soutien, elles pourraient ne pas y parvenir...

Je vais vous aider. Je vais vous préparer. Je vais vous montrer comment, avec une profonde humilité et une force intérieure, vous maîtriserez tous les défauts de caractère qui ouvrent la porte à des spirales négatives et à des traits de caractère négatifs, et vous poursuivrez votre raison d'être - la raison pour laquelle vous vous êtes incarnés dans cette vie, dans les circonstances dans lesquelles vous vous trouvez — et vous saurez que vous vous êtes incarnés pour équilibrer votre karma afin de pouvoir accomplir votre mission. [3]

Akshobya (Nepal, 1699)

Akshobhya

Le nom Akshobhya signifie immuable ou inébranlable. La sagesse miroir d'Akshobhya reflète toutes choses calmement et sans jugement, révélant leur véritable nature. Un texte dit : « Tout comme on voit son propre reflet dans un miroir, le Dharmakaya est vu dans le miroir de la sagesse. » [4] La sagesse miroir est l'antidote au poison de la haine et de la colère.

Dans le mandala des cinq bouddhas Dhyani, Akshobhya est généralement placé à l'est (en bas), mais il est parfois placé au centre. Sa couleur est le bleu. Il règne sur l'élément eau et personnifie le skandha de la forme. Dans certains systèmes, il est associé au skandha de la conscience. Le trône de lotus d'Akshobhya est soutenu par l'éléphant, symbole de fermeté et de force.

Son symbole est le vajra, également appelé foudre ou sceptre de diamant. Le vajra représente l'illumination, la nature indestructible et inébranlable de la conscience pure, ou l'essence de la Réalité. Dans certaines traditions, le vajra symbolise l'union entre l'homme et le Bouddha ; une extrémité du vajra représente le royaume macrocosmique du Bouddha et l'autre extrémité le royaume microcosmique de l'homme.

Le mudra d'Akshobhya est formé par sa main droite et est le « bhumisparsha mudra », le geste qui touche la terre. Il symbolise l'inébranlabilité. C'est le mudra que Gautama Bouddha a utilisé pour appeler la terre à témoigner de son droit à atteindre l'illumination lorsqu'il a été défié par Mara, le Malin.

Le paradis d'Akshobhya est Abhirati, le Pays de la Grande Joie Suprême. Les bouddhistes croient que quiconque renaît là-bas ne peut retomber à un niveau de conscience inférieur. Le bija d'Akshobhya est Hum, et son mantra est Om Akshobhya Hum.

Akshobhya dit :

Le chemin semble complexe, mais cette complexité est celle du karma tissé et retissé. C'est le démêlage complexe des fils du karma qui semble rendre le Chemin si compliqué. Mais quand tout sera dit et fait, et que tous les composants des fils du karma auront été consumés dans un grand feu de joie de flammes violettes, vous comprendrez et vous vous souviendrez un jour que j'ai dit que l'entrée est la simplicité même, l'humilité même, la pureté même. [5]

Ratnasambhava (Borodbur, Indonesia, 9th century)

Ratnasambhava

Le nom Ratnasambhava signifie « celui qui est né d'un joyau » ou « origine des joyaux ». Les trois joyaux sont le Bouddha, le Dharma et le Sangha. Le Bouddha est l'Éveillé, le gourou, le centre de la roue de la Loi. Le Dharma est l'enseignement, ou la Loi. Le Sangha est la communauté.

Ratnasambhava transforme le poison de l'orgueil (orgueil spirituel, intellectuel et humain) en Sagesse de l'Égalité. Les bouddhistes tibétains enseignent qu'avec la Sagesse de l'Égalité, on voit toutes choses avec une impartialité divine et on reconnaît l'égalité divine de tous les êtres. On voit tous les êtres et le Bouddha comme ayant la même nature.

Ratnasambhava is the Dhyani Buddha of the South. His color is yellow, the color of the sun in its zenith. Ratnasambhava rules over the element of earth and embodies the skandha of feeling or sensation.

He is sometimes shown holding his symbol, the ratna (jewel) or chintamani (wish-fulfilling jewel that grants all right desires). The chintamani is a symbol of the liberated mind.

Ratnasambhava’s throne is upheld by a horse, denoting impetus and liberation. His mudra is the varada mudra. It is the gesture of giving, or charity, which portrays him offering compassion and protection to his disciples. His bija is Tram and his mantra is Om Ratnasambhava Tram.

Ratnasambhava says:

O blessed ones, God has so valued each one that to each one he has given the very image of himself, the I AM Presence, the Holy Christ Self, in whose image you are made. Find the jewel, find the jewel. Find the Sangha, find the Buddha, find the Dharma, all locked within the inner divine spark.[6]

Amitabha (Japan, 12th – 13th century)

Amitabha

The name Amitabha means “Infinite Light.” Amitabha’s Discriminating Wisdom conquers the poison of the passions—all cravings, covetousness, greed and lust. With this wisdom, the disciple discerns all beings separately yet knows every being as an individual expression of the One.

In the mandala of the Dhyani Buddhas, Amitabha is positioned to the West. His color is rose (red), the color of the setting sun. He rules over the element of fire and personifies the skandha of perception. Thus, the eye and the faculty of seeing are associated with Amitabha. The peacock with “eyes” on its plumes is his throne-bearer. The peacock symbolizes grace.

Amitabha’s symbol is the padma, or lotus. In Buddhism, the lotus can symbolize many things, including spiritual unfoldment, purity, the true nature of beings realized through enlightenment, and compassion, the purified form of passion.

Devotees aspire to be reborn in Amitabha’s Western Paradise, known as Sukhavati, where conditions are ideal for attaining enlightenment. His mudra is the dhyana (meditation) mudra. His bija is Hrih and his mantra is Om Amitabha Hrih.

Some consider Amitabha to be synonymous with Amitayus, the Buddha of Infinite Life. Others honor Amitayus as a form of Amitabha or as a separate Buddha. Amitayus is usually depicted holding a vessel of the elixir of immortal life. A tiny ashoka-tree often sprouts from the cover of his vessel, representing the union of the spiritual and the material.

Amoghasiddhi (Borodbur, Indonesia, 9th century)

Amoghasiddhi

The name Amoghasiddhi means “Almighty Conqueror,” or “He Who Unerringly Achieves His Goal.” Amoghasiddhi’s All-Accomplishing Wisdom, or Wisdom of Perfected Action, antidotes the poison of envy and jealousy. This wisdom confers perseverance, infallible judgment and unerring action.

Amoghasiddhi represents the practical realization of the wisdoms of the other Dhyani Buddhas. He is described as the Dhyani Buddha of the realization of the bodhisattva path. A bodhisattva is one who has forgone the bliss of nirvana with a vow to first liberate all beings.

Amoghasiddhi is the Dhyani Buddha of the North. His color is green, signifying the sun at midnight. He rules over the element of air and embodies the skandha of volition, also called the skandha of mental phenomena or tendencies of mind. His symbol is the vishvavajra, or double vajra. It is made of two crossed vajras and symbolizes the highest comprehension of truth and the spiritual power of a Buddha.

The throne of Amoghasiddhi is supported by garudas—mythical figures, half man and half bird. In relation to Amoghasiddhi, Lama Govinda says the garuda symbolizes “man in transition towards a new dimension of consciousness,... the transition from the human to the superhuman state, which takes place in the mysterious darkness of the night, invisible to the eye.”[7]

Amoghasiddhi’s mudra is the abhaya mudra. It is the gesture of fearlessness and protection. The right hand is raised to shoulder height with palm forward. The left hand is cupped in the lap or placed at the heart, fingers pointing inward. Amoghasiddhi’s bija is Ah and his mantra is Om Amoghasiddhi Ah.

See also

Sources

Mark L. Prophet and Elizabeth Clare Prophet, The Masters and Their Retreats, s.v. “The Five Dhyani Buddhas.”

  1. Bhikshu Sangharakshita, A Survey of Buddhism (Une étude du bouddhisme), éd. rév. (Boulder, Colorado : Shambhala avec Londres : Windhorse, 1980), p. 372.
  2. Detlef Ingo Lauf, Secret Doctrines of the Tibetan Books of the Dead (Les doctrines secrètes des livres tibétains des morts), trans. Graham Parkes (Boston: Shambhala, 1989), p. 105; Tibetan Sacred Art: The Heritage of Tantra (Berkeley: Shambhala, 1976), p. 120.
  3. Vairochana, « Équilibrez votre karma : prenez la voie royale », Perles de sagesse, vol. 37, num. 3, 16 janvier 1994.
  4. Indrabhuti, Jnanasiddhi, cité dans Lama Anagarika Govinda, Insights of a Himalayan Pilgrim (Réflexions d'un pèlerin himalayen) (Berkeley : Dharma Publishing, 1991), p. 113.
  5. Akshobhya, « Devenir réel ! » Perles de sagesse, vol. 37, num. 4, 23 janvier 1994.
  6. Ratnasambhava, “Elements of Being,” Pearls of Wisdom, vol. 37, no. 6, February 6, 1994.
  7. Lama Anagarika Govinda, Foundations of Tibetan Mysticism (1960; reprint, New York: Samuel Weiser, 1969), p. 262; Insights of a Himalayan Pilgrim (Berkeley: Dharma Publishing, 1991), p. 84.