Bodhisattva

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Vingt-cinq bodhisattvas descendant du ciel, Japon, période Kamakura (vers 1300)

Bodhisattva est un terme sanskrit qui signifie littéralement un être de bodhi (ou d'illumination), un être destiné à l'illumination, ou quelqu'un dont l'énergie et le pouvoir sont dirigés vers l'illumination. Un bodhisattva est un être destiné à devenir un Bouddha mais qui a renoncé à la félicité du nirvana en faisant le vœu de sauver tous les enfants de Dieu sur terre.

Dans l'école bouddhiste Mahayana, devenir un bodhisattva est le but de la voie. La voie du bodhisattva est généralement divisée en dix étapes, appelées "bhumis". Le bodhisattva s'efforce de progresser d'une étape à l'autre jusqu'à ce qu'il obtienne l'illumination.

La signification du parole

Résumant l'idéal du bodhisattva dans le bouddhisme, les professeurs David Lopez et Steven Rockefeller écrivent :

Le terme sanskrit " bodhisattva " est composé de deux mots, " bodhi " et " sattva ". Bodhi " est dérivé de la racine verbale " budh ", qui signifie " s'éveiller ", de sorte que " bodhi " désigne l'état d'éveil.

Dans le contexte de la voie bouddhiste, bodhi est l'état d'éveil du sommeil de l'ignorance, c'est l'illumination.

La deuxième composante du terme, sattva, peut signifier "être sensible", auquel cas le composé "bodhisattva" serait lu comme "un être [cherchant] l'illumination"....

Une deuxième signification de "sattva" est "l'esprit" ou "l'intention", de sorte qu'un bodhisattva serait "quelqu'un dont l'esprit ou l'intention est orienté vers l'illumination"....

Les bodhisattvas ne veulent pas se contenter d'assurer leur propre libération et, profondément émus par la vue des souffrances des autres êtres sensibles, ils éprouvent de la compassion pour eux et décident de devenir des bouddhas afin d'être en mesure d'apporter le maximum de bienfaits aux autres.

Le bodhisattva fait donc le vœu de devenir un bouddha afin de libérer tous les êtres de l'univers de la souffrance, quel que soit leur nombre ou le nombre d'éons que cela peut nécessiter.....

Ainsi, on dit que le bodhisattva a deux objectifs : le bien-être de tous les êtres sensibles et la réalisation de la bouddhéité.

Un bodhisattva sera doté d'une sagesse, d'une compassion et d'un pouvoir inconcevables et connaîtra des méthodes illimitées pour libérer les êtres de la souffrance.[1]

Geshe Wangyal définit le "bodhisattva" comme suit

"Progéniture du conquérant". Celui qui a fait le vœu d'atteindre l'illumination pour le bien de tous les êtres vivants. Le terme "bodhisattva" se réfère à ceux qui se situent à plusieurs niveaux : de ceux qui ont suscité l'aspiration à l'éveil pour la première fois, à ceux qui sont effectivement entrés dans la voie du bodhisattva, qui se développe à travers les dix étapes et culmine dans l'éveil, l'atteinte de l'état de bouddha.

L'idéal du bodhisattva

Le philosophe et sage bouddhiste Nagarjuna, dans son livre écrit vers le deuxième siècle, a défini ce qu'est un bodhisattva :

La nature essentielle de tous les bodhisattvas est un grand cœur aimant, et tous les êtres sensibles constituent l'objet de son amour. Par conséquent, tous les bodhisattvas ne s'attachent pas au goût de félicité produit par les divers modes de tranquillisation mentale, ne convoitent pas le fruit de leurs actions méritoires, qui peuvent accroître leur propre bonheur....

Avec un grand cœur aimant, ils regardent les souffrances de tous les êtres, qui sont diversement torturés dans l'enfer d'Avici en raison de leurs péchés - un enfer dont les limites sont infinies et où une ronde sans fin de misère est rendue possible en raison de toutes sortes de karma [commis par les créatures sensibles]. Les bodhisattvas remplis de pitié et d'amour désirent souffrir eux-mêmes pour ces êtres misérables.

Mais ils sont bien conscients de la vérité selon laquelle toutes ces diverses souffrances causant divers états de misère sont, dans un sens, apparentes et irréelles, tandis que, dans un autre sens, elles ne le sont pas....

Therefore, all Bodhisattvas, in order to emancipate sentient beings from misery, are inspired with great spiritual energy and mingle themselves in the filth of birth and death. Though thus they make themselves subject to the laws of birth and death, their hearts are free from sins and attachments. They are like unto those immaculate, undefiled lotus-flowers which grow out of mire, yet are not contaminated by it.

Their great hearts of sympathy which constitute the essence of their being never leave suffering creatures behind [in their journey towards enlightenment].[2]

Scholar Har Dayal writes:

The bodhisattva ideal reminds us of the active altruism of the Franciscan friars in the thirteenth century A.D. as contrasted with the secluded and contemplative religious life of the Christian monks of that period. The monk prayed in solitude: the friar “went about doing good.”...

Both the arhat [a Buddhist adept or saint] and the bodhisattva were unworldly idealists; but the arhat exhibited his idealism by devoting himself to meditation and self-culture, while the bodhisattva actively rendered service to other living beings.[3]

Bodhisattvas

For more information

Elizabeth Clare Prophet, Maitreya on Initiation

Sources

Mark L. Prophet and Elizabeth Clare Prophet, Saint Germain On Alchemy: Formulas for Self-Transformation.

Elizabeth Clare Prophet, Maitreya on Initiation.

Elizabeth Clare Prophet, “The Age of Maitreya,” October 28, 1990.

  1. The Christ and The Bodhisattva, Donald S. Lopez, Jr. et Steven C. Rockefeller, eds, (New York : State University of New York Press, 1987), pp. 24, 25.
  2. Daisetz Teitaro Suzuki, Outlines of Mahayana Buddhism (1907; reprint, New York: Schocken Books, 1963), pp. 292–94.
  3. Har Dayal, The Bodhisattva Doctrine in Buddhist Sanskrit Literature (New York: Samuel Weiser, Inc., 1932), p. 29.